Sur le chemin d’Emmaüs : apprivoiser l’absence…
et nourrir l’espérance (Luc 24, 13-35)

« Nous n’avons que le vide à observer », vous disais-je le mois dernier à propos de la résurrection. Je vous suggérais d’accepter l’inattendu, ce « quelque chose en plus » qui témoigne du Christ Vivant dans notre quotidien. Ce vide, les deux compagnons qui font route vers Emmaüs l’expérimentent douloureusement.

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et nourrir l’espérance (Luc 24, 13-35) »

Un tombeau bien vide… (Jean 20)

Nous le savons, ce sont des femmes qui sont les premières à « voir » la résurrection. Et le verbe est entre
guillemets, car ce qu’elles voient, c’est surtout… une absence. Une anomalie. Un inattendu. La pierre du tombeau est roulée, alors qu’elles se demandaient, justement, comment la rouler pour embaumer le corps de Jésus mis
à mort avant le Sabbat…

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Carême… car « aime ! »

Le 2 mars, mercredi des Cendres, nous entrons en Carême. Qu’est-ce donc ? Une sombre période où l’on ne peut plus faire la fête, manger de sucreries, où l’on doit jeûner ? Pour beaucoup de croyant.e.s issu.e.s des courants de la Réforme, le Carême est synonyme de privations et de leçons de morale imposées par le clergé catholique. Convaincus de la grâce de Dieu et de l’inutilité de « gagner son ciel » par des privations, les Réformateurs ne voyaient pas d’intérêt au Carême.

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Chandeleur : d’où vient-elle ?

Le 2 février, nous fêtons la Chandeleur, et un peu partout dans nos foyers, les crêpes vont sauter dans les poêles et régaler petits et grands, avec une garniture sucrée ou salée selon les préférences de nos palais gourmands. Une fois l’estomac rempli, peut-être vous viennent ces questions : pourquoi des crêpes ? Pourquoi à cette date ? Quel est donc ce nom étrange, qui n’a rien à voir avec ce mets délicieux ?

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Il ne leur sera pas donné d’autre signe que celui de Jonas

Voici le début d’une nouvelle année, et peut-être espérons-nous un changement ? Peut-être voulons-nous voir, dans cette nouvelle révolution de notre planète autour de notre soleil, un cycle différent ? Peut-être cherchons-nous un signe qui nous emmènerait un peu plus près du Royaume de Dieu ?

À l’époque de Jésus, les foules qui le suivaient lui ont aussi demandé un signe (Luc 11, 16). Or, cette demande insistante de voir les dons de Jésus se situe juste après la guérison d’une personne muette, à qui Jésus a rendu l’usage de la parole. Audible et spectaculaire, cette guérison est aussi symbolique : libérée de son mal, la personne peut de nouveau s’exprimer, annoncer la Bonne Nouvelle !

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