Le saviez-vous ? L’unité de l’Église, avec un « E » majuscule, est un souci qui apparaît très vite dans les premiers temps du christianisme. On peut s’en rendre compte en lisant le livre des Actes des Apôtres : dès la création des premières communautés chrétiennes, les questions pratiques appa- raissent, et avec elles les positions théologiques, les discussions, les disputes…
Ce n’est pas un hasard si aujourd’hui, notre semaine de prière pour l’unité des chrétiens se situe entre les deux fêtes catholiques dédiées à Pierre et à Paul, les architectes de l’Église primitive… Il s’agit de poursuivre leur œuvre, en manifestant le même enthousiasme pour la diffusion de l’Évangile, tout en travaillant à unir nos forces malgré nos points de vue différents.
Le travail œcuménique, c’est à dire entre nos différentes églises, avec un « e » minuscule (nos institutions humaines, qui sont parties non exhaustives de l’Eglise universelle), s’exerce aujourd’hui dans plusieurs domaines. Ainsi, des actions comunnes sont possibles concernant des valeurs indiscutablement partagées: la lutte contre la torture et pour la liberté d’expression (avec l’ACAT), l’écologie (avec l’église verte), le travail pour la paix…
A l’occation des 1700 ans du concile de Nicée, qui avu aboutir une des confessions de foi les plus utilisées du christianisme, nous sommes invités à réflechir aux essentiels de notre foi. « Crois-tu cela? » demandais Jésus à Marthe à propos de la vie éternelle (Jean 11, 25-27). Crois-tu cela? Voici une question que nous pouvons reprendre pour interroger le socle de ce qui nous anime aujourd’hui: qui est Dieu pour nous? Quel est le sens de notre vie? De la Création? Quel Royaume voulons nous construire avec Dieu? Quel est notre rapport à la mort? Que signifie ressuciter? Quel est le message de Jésus pour nous aujourd’hui?
Crois-tu cela? Quelle confession de foi écririons nous aujourd’hui? A vo plumes, stylos et autres claviers, j’ai hâte de vous lire !
Arthur Gerstlé-Joly