Sans caricature… Joyeux Carême !

Le 22 février prochain marquera l’entrée dans une quarantaine un peu spéciale… Il s’agit du mercredi des Cendres, début du Carême. Quarante jours, presque un mois et demi, une période scolaire entre deux temps de vacances… Pourquoi ? Pour se préparer à un événement à caractère particulier, pour nous chrétiennes, la fête la plus charismatique qui donne sens à notre foi : celle de la résurrection du Christ !

Quel est donc ce carcan hérité des catholiques ? Notre quotidien doit-il se transformer en univers carcéral, mettant à mal nos carcasses, réduisant nos carrures déjà mises à mal en hiver, par un régime draconien ? Devons-nous quitter nos quartiers et accourir au son du carillon, en prière et en silence, vers un quelconque carmel, pour y écouter les offices, muets comme carpes ?

Tout le monde n’a pas le charisme pour entrer en religion, que ce soit en ermite, en quart et ou en communauté. Fort heureusement, l’Église se chauffe de tout bois, et, a fortiori, dans le monde de la Réforme, point n’est besoin de carence alimentaire comme carburant spirituel. Calvin était peut être austère mais pas cardiaque et constatait que les talents sont multiples : ce n’est pas la quantité de carbone qui fait le carat d’un diamant.

Par conséquent, s’il ne faut pas abuser du caramel pour ne pas risquer de carie, il n’est point utile pour autant de se passer carrément de la caresse d’une douceur sucrée… Car cela peut nous servir de carotte pour devenir de meilleures personnes au service de nos coreligionnaires !

Alors, embarquons-nous dans cette aventure et envolons-nous vers Pâques, solidaires dans la même carlingue (Noé construirait peut-être une fusée aujourd’hui ?)… Sans avoir honte de fêter carnaval, n’oublions pas de lire la Bible avec nos carnets de notes à la main. Ce sont nos actes qui montreront que nous pouvons vivre en véritables disciples, aimants, caritatifs et à l’écoute!

Arthur GERSTLÉ-JOLY

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P.S. : ce ne sont pas 40, mais seulement 31 mots commençant par le son ‘car’ (phonétique) qui sont utilisés dans ce texte. Saurez-vous les retrouver ? Et, peut-être, m’en proposer d’autres ?