Après le vide du tombeau, puis le vide laissé par Jésus lors de son départ, voici les disciples bien désemparés. Sont-ils restés en Galilée jusqu’au dernier moment, avant de retourner à Jérusalem pour la fête de Pentecôte, cinquante jours après Pessah (la Pâque juive) ? Ou bien ont-ils cherché à se retrouver entre disciples proches et moins proches, à cultiver le souvenir de celui qu’ils appelaient peut-être déjà Christ ou Messiah, et non plus Rabbi ? Nous ne pouvons que faire des hypothèses, à ce stade, car les textes bibliques ne nous en disent guère davantage. Continuer la lecture de « Quand l’Esprit vient ! »
De la fête et du vide…
En miroir du temps de Carême quarante jours avant Pâques, voici le temps de la fête, après la résurrection ! Évidemment, il ne s’agit pas d’un miroir exact, plutôt d’un miroir grossissant, car là où la liturgie nous a donné quarante jours pour nous préparer à la plus grande fête de l’année, elle nous en donne cinquante pour prolonger les festivités, tout en les multipliant (ainsi que les jours fériés) : Ascension puis Pentecôte. Continuer la lecture de « De la fête et du vide… »
« Il n’est pas ici »…
Dans sa résurrection, comme bien souvent au long de son ministère, Jésus ne se trouve pas là où on le cherche ! Lorsque la ou les femmes arrivent au tombeau le dimanche matin, après le sabbat, de manière à rendre les honneurs au défunt, personne… Sauf, peut-être, un ou deux messagers qui leur disent explicitement : « Il n’est pas ici » ! La résurrection réside d’abord dans le vide, le constat d’une absence. Continuer la lecture de « « Il n’est pas ici »… »
Carême : se dépouiller ? De tout… sauf de l’amour !
Cette année, « hasard » du calendrier, le mercredi des Cendres, premier jour du Carême, coïncide avec la Saint-Valentin, jour réputé pour la fête de l’amour, en particulier l’amour conjugal. Si je mets le mot hasard entre guillemets, c’est que je me range à l’opinion d’Albert Einstein, pour qui « le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito ».
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La paix commence au quotidien
Dans l’édito du mois de novembre, je vous parlais du Bon Samaritain (Luc 10, 29-37), et dans celui du mois dernier, de l’étincelle de la paix. Quel en est le point commun ? Dans les deux cas, il n’est pas question de changer le monde d’un coup de baguette magique ou de super-miracle, mais de changer le sort de ce qui se passe au plus près de nous. Continuer la lecture de « La paix commence au quotidien »